SURFACE PROTÉGÉE
Surface protégée :
 
CVS protège quelque 440 hectares de terres.  Dont plus de la moitié lui appartiennent en titres propres.  L’autre partie est constituée de servitudes de conservation que lui ont consenti des propriétaires privés.  Toutes ces terres sont protégées à perpétuité.
 
Le territoire que nous couvrons représentait initialement le bassin versant d'un ruisseau qui serpente sur les terres au pied du mont Chagnon et du Mont Place pour se jeter dans la rivière Missisquoi. Ce ruisseau était jusqu'à tout récemment sans nom.
 
En juillet 2006, à la demande de CVS, la Commission de toponymie du Québec a accepté de le baptiser « ruisseau de la Serpentine ». Ce nom fait référence à la tortue Serpentine, qui vit sur notre territoire; et à la Serpentine, formation rocheuse observée à la base du Mont Chagnon.
 
Située au pied du mont Chagnon en Estrie, le ruisseau de la Serpentine traverse 2 municipalités soit :  Bolton-Est et Eastman.  Le ruisseau origine du bassin versant compris entre l’autoroute 10 au nord, la rivière Missisquoi à l’ouest, le mont Place au sud et le mont Chagnon à l’Est. Cette zone fait partie du corridor naturel des Appalaches, l’une des dernières régions sauvages à l’extrême sud du Québec. 
 
Aujourd'hui, les terres protégées par CVS se sont étendues au delà de ces limites, dans les municipalités d'Austin et d'Eastman.  Ces espaces sont essentiels à la survie de nombreuses espèces à grand domaine vital comme l'ours et le lynx. Ils abritent également des espèces sensibles à la fragmentation, dont la buse à épaulettes, la chouette rayée et le grand pic. Les nombreux ruisseaux, étangs et milieux humides de notre coin de pays sont également vitaux pour plusieurs espèces menacées ou vulnérables : la tortue des bois et la salamandre pourpre pour ne nommer que celles-là.
 
Notre secteur est situé en plein cœur des noyaux de conservation que constituent les massifs du mont Orford et du mont Sutton. Il fait partie d’un territoire sur lequel plus de 7,000 hectares de milieux naturels de tenure privée sont protégés grâce à d’autres organismes de conservation comme le nôtre et grâce à la volonté de propriétaires de léguer un héritage naturel aux générations.